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Revoir la terre / court-métrage

Genre : Film sur l'espace / Drame intimiste

Thèmes : Guyane / Espace / Rédemption 

Durée estimée : 27 minutes

État d'avancement : Scénario

Bourses/Résidence : Parcours Scénario Maison du film 2024/2025

 

L’espace fascine, il évoque l’infini, le dépassement de soi, les héros modernes que sont les astronautes. Mais Revoir la terre prend ce mythe à contre-pied. Ici, pas de conquête grandiose, pas de super-héros en combinaison spatiale. Juste un vieil homme, Paul, 70 ans, ancien astronaute oublié, hanté par un secret. 

Il débarque ainsi en Guyane pour un Salon du Livre dédié à l’espace. Trente ans plus tôt, il a écrit un ouvrage sur son expérience à bord de la station MIR, mais il n’est pas vraiment venu ici pour en parler. Il espère retrouver Betty, une ancienne collègue qui a une place très particulière dans sa vie. Mais, lorsqu'il apprend qu’elle est morte, c'est tout un monde qui s'écroule. Cette nouvelle le bouleverse et va faire ressurgir en lui les fantômes de son passé. 

Revoir la terre est un film de science-fiction... sans espace. Ou plutôt, où l’espace n’est plus qu’un souvenir lointain. Je propose une approche réaliste et intime de la conquête spatiale, loin des récits grandioses. Ce n’est pas l’histoire d’un surhomme, mais celle d’un homme, avec ses failles, ses silences, ses remords, et son corps fatigué, ridé, chancelant. C’est aussi un voyage intérieur, entre le rationnel et le mystique, entre le ciel et la terre. Un récit sur la perte, et la possibilité d’une rédemption. Le tout ancré dans un lieu unique : la Guyane. Là où la jungle, les ruines du bagne et la modernité du centre spatial forment un décor chargé de tensions et d’échos.

Ce film parle d’espace, mais surtout de terre. Il parle du passé qui nous hante, et de la manière dont nos racines façonnent notre regard vers les étoiles. Ce n’est pas une quête de l’infini, mais un retour à l’essentiel.

Visuellement, je veux une approche sensorielle et immersive, qui capte autant la densité écrasante de la jungle que la solitude intérieure du personnage. Une caméra proche de Paul, qui saisit ses silences, ses errances. On partira d’un naturalisme sobre, puis on glissera progressivement vers une ambiance plus onirique, notamment sur l’île du Salut, dont une bonne partie du film se déroule. Là-bas, les limites entre réalité et mémoire s’estomperont.

La Guyane sera un personnage à part entière. Sa jungle, à la fois fascinante et menaçante, répondra aux non-dits du récit. Le contraste entre la froideur technologique du centre spatial et la brutalité sauvage de la forêt nourrira la tension dramatique. La mise en scène sera volontairement épurée, sensible, pour laisser place à l’émotion brute.

Je le sais, c’est un film ambitieux sur le plan visuel, mais qui reste centré sur un personnage, donc avec un cadre de production maîtrisable. La majeure partie du tournage se ferait en décors naturels, avec un minimum d’effets spéciaux. Le défi sera de rendre crédible l’univers spatial à travers une approche réaliste et immersive, sans tomber dans de spectaculaires et coûteux effets visuels.

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